Causerie autour de l'œuvre de Karine Locatelli
- Évènement spécial
- Samedi 07 septembre 2024
- De 16:00 à 17:00
Le 7 septembre prochain, le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul aura l’honneur de recevoir Daniel Chartier, professeur à l'Université du Québec à Montréal et directeur du Laboratoire international de recherche sur l'imaginaire du Nord, de l'hiver et de l'Arctique et Julie Graff, chercheuse associée au Laboratoire international de recherche sur l'imaginaire du Nord, de l'hiver et de l'Arctique afin d’explorer diverses thématiques en relation avec l’œuvre de Karine Locatelli.
Quelques mots sur les intervenants :
Daniel Chartier est professeur à l’Université du Québec à Montréal et directeur du Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique. Au cours des dernières années, il a publié et édité une trentaine de livres sur la représentation du Nord, de l’Arctique et de l’hiver, les cultures québécoise, nordiques et inuites, le pluralisme culturel et l’esthétique de la réception, dont les livres collectifs sur Le froid (2018), Les couleurs et lumières du Nord (2008) et La forêt nordique (2022), ainsi qu’un essai multilingue paru en 16 langues sur Qu’est-ce que l’imaginaire du Nord? Principes éthiques. Il a codirigé le projet collectif « Iceland and Images of the North » à l’Académie de Reykjavik, un projet d’histoire littéraire du Nunavik (2015-2027) et un projet de réflexion sur l’avenir du livre dans les cultures nordiques Québec-Norvège (2012-2025). Son projet principal vise à créer des liens entre différentes cultures circumpolaires, y compris la culture québécoise et les cultures autochtones, et à réfléchir aux conditions de représentation de l’imaginaire du Nord. Il a enseigné et donné des conférences dans une cinquantaine d’universités dans le monde. Il dirige les collections « Jardin de givre », « Droit au Pôle » et « Isberg ».
Julie Graff est chercheuse en histoire de l’art et en anthropologie sociale. Après un doctorat réalisé à Paris et à Montréal, elle entreprend en 2022 un postdoctorat au Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique. Elle rejoint aussi la même année la Maison MONA, un OBNL consacré à la valorisation de l’art public, à titre de directrice artistique. Ses intérêts de recherche se situent au croisement de l’histoire de l’art, de la muséologie et de l’anthropologie sociale. En tant que chercheuse, elle s’intéresse à l’art inuit, et plus largement à la décolonisation des institutions culturelles au Canada. En tant que travailleuse culturelle, elle s’investit dans des projets de médiation culturelle et de recherche-action sur l’art public et le patrimoine.
Coût : gratuit avec le billet d'admission générale
Cette causerie est rendue possible grâce au Conseil des arts du Canada